Description
« REAPPROPRIATION 19 » / 30 exemplaires.
Dans cette nouvelle sérigraphie, Kurar explore le thème de la réappropriation de l’espace par la nature et par l’humain, en dehors des logiques de consommation effrénée. Au cœur de la composition se dresse un phare abandonné, vestige d’un monde révolu, que le temps a laissé lentement se dissoudre. Autour de sa silhouette immobile, les éléments ont repris leurs droits : le vent, le sel, les plantes, et surtout l’ingéniosité simple de ceux qui vivent au rythme des marées.
Progressivement, les cabanes de pêcheurs se sont greffées au phare, comme des prolongements organiques, fragiles mais déterminés. Elles s’étendent, s’accrochent, se superposent, formant une sorte de village vertical, bricolé mais vivant. Cette construction spontanée, presque clandestine, dit quelque chose d’essentiel : face à l’abandon des grandes structures, l’humain retrouve la capacité d’habiter autrement.
La nature, elle aussi, infiltre les interstices, adoucit les angles et recouvre les cicatrices. L’ensemble devient un écosystème hybride, où l’homme et l’environnement cohabitent sans se dominer.
L’œuvre fait écho à une aspiration contemporaine : ralentir, consommer moins, vivre mieux. Elle célèbre les gestes simples, les refuges construits de ses mains, le retour à une existence plus authentique, loin du vacarme et du superflu. C’est un manifeste silencieux, porté par l’image : réinventer nos espaces, c’est réinventer nos vies.
In this new silkscreen print, Kurar explores the theme of nature and humanity reclaiming space, outside the logic of rampant consumerism. At the heart of the composition stands an abandoned lighthouse, a vestige of a bygone world, slowly dissolving with the passage of time. Around its motionless silhouette, the elements have reclaimed their domain: the wind, the salt, the plants, and above all, the simple ingenuity of those who live in rhythm with the tides.
Gradually, fishermen’s huts have grafted themselves onto the lighthouse, like organic extensions, fragile yet determined. They spread out, cling to one another, overlapping, forming a kind of vertical village, makeshift but vibrant. This spontaneous, almost clandestine construction speaks to something essential: faced with the abandonment of large structures, humanity rediscovers the capacity to inhabit the world differently.
Nature, too, infiltrates the gaps, softens the edges, and covers the scars. The whole becomes a hybrid ecosystem, where humans and the environment coexist without dominating each other.
The artwork echoes a contemporary aspiration: to slow down, consume less, and live better. It celebrates simple gestures, hand-built shelters, and a return to a more authentic existence, far from the noise and excess. It is a silent manifesto, conveyed through imagery: reinventing our spaces means reinventing our lives.
Technique : Giclée print sur papier d’art Old Mill Premium White 300gr.
Format de l’oeuvre : 55 x 55cm
Papier : Old Mill Premium White 300gr
Edition limitée : 30 exemplaires
Année : 2025
Signature / certification : Chaque sérigraphie est numérotée ,signée, gaufrée par l’artiste
Encadrement : Livrée sans cadre
Livraison en France, Europe et international.
Le colis doit etre ouvert, et la serigraphie vérifiée dés reception de celle ci en presence du transporteur. Toutes reclamations ne pourra etre prise en compte si ce protocole n’est pas respecté.
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